Dans le cadre des opérations de rénovation urbaine, nous demandons l'élaboration systématique de chartes de relogement après connaissance des projets à venir avec les comités d'habitants signées par l'ensemble des parties.
L’Agenda pour le Droit à la Ville regroupe les propositions des organisations et des mouvements sociaux en prévision des élections municipales de 2020 en France. Accédez aux propositions complètes en effectuant une recherche par mot-clé ou par thème.
Faire la ville avec les habitan-t-e-s: plaidoyer pour le Droit à la Ville
La COVID-19 a provoqué une crise sans précédent. S'il est encore trop tôt pour mesurer toutes les conséquences, cette crise a révélé l'ampleur des inégalités sociales : la mortalité a été plus forte dans les quartiers populaires sous-dotés en services publics, au sein desquels les conditions de logement étaient plus difficiles et dont le contrôle policier était renforcé.
Si les réseaux de solidarité et les organisations d'habitants ont permis de répondre à certaines situations d'urgence, ils ont besoin d'être soutenu pour contribuer à la construction des politiques publiques qui doivent être à la hauteur des enjeux. Sans nous limiter aux échéances électorales, nous lançons une campagne de plaidoyer pour le second tour des élections municipales qui aura lieu le 28 Juin. Les élections sont une occasion de mettre en débat nos revendications pour la construction d’un agenda pour le droit à la ville.
Propostes pel dret a la ciutat
L’éducation populaire est un levier pour développer des dynamiques de coopération entre les citoyen.nes, les collectivités et les association de jeunesse et d'éducation populaire. Elle permet d’associer l’ensemble des citoyen.nes.
Elle ouvre un processus permanent qui se vit en
actions locales. Elle dispose d’un savoir-faire en matière de
coopération et de co-construction. C'est pourquoi, le CNAJEP propose d'encourager le débat citoyen avec la société civile organisée et les citoyen.nes tout au long du mandat.
Le Plan local d'urbanisme intercommunal a été adopté alors que certaines recommandations des commissaires enquêteurs n'ont pas été prises en compte. Ces recommandations sont pourtant plus favorables à un équilibre urbain et social dans la Métropole et particulièrement à Marseille. Nous demandons une révision du PLUI avec intégration des recommandations.
Avec priorité à l'enfance et à la jeunesse : (écoles, centres de loisirs, accueil petite enfance ).
Établir et développer des conventions de partenariat pluriannuelles avec les Associations de Jeunesse et d'Education Populaire (AJEP) qui garantissent leur indépendance d’interpellation.
Expérimenter avec les AJEP des budgets participatifs
construits avec les habitant.es.
Enclencher une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique en cas de vacance prolongée et injustifiée de logements
Résistance à l’agression publicitaire réclame une loi réduisant drastiquement la triple pollution des dispositifs publicitaires lumineux : énergétique, mentale et visuelle et réclame en outre l’interdiction pure et simple des dispositifs publicitaires rétro-éclairés, déroulants et autres écrans vidéos publicitaires qui échappent jusqu’à maintenant à toute réglementation.
En intégrant l’accompagnement à la saisine de la COMED (Commission de Médiation) dans les missions des lieux d’accueil du Service public d’information et d’accueil des demandeurs de logement social (SIAD)
Mettre en place un ensemble de mesures visant à contenir ce phénomène : limitation du nombre jour de location des meublés touristiques par an, taxes de séjour perçues par les plateformes, autorisation préalable et recrutement d'agents chargés du contrôle (29 à Paris en 2016).
Ces « 9 propositions pour agir ensemble à la Villeneuve » visent à apporter des solutions concrètes aux difficultés de nos structures. Elles ont été élaborées collectivement autour de quatre axes essentiels à nos besoins : l'emploi, les locaux associatifs, la relation aux institutions et les financements.
Ces « 9 propositions pour agir ensemble à la Villeneuve » visent à apporter des solutions concrètes aux difficultés de nos structures. Elles ont été élaborées collectivement autour de quatre axes essentiels à nos besoins : l'emploi, les locaux associatifs, la relation aux institutions et les financements.
• Instaurer une politique systématique de concertation et de co-construction des projets et programmes d'aménagements urbains et d'habitat
• Les associations de défense du Droit à la Ville, au logement, et les Conseils Citoyens doivent être représentées dans les instances stratégiques de décision et dans les conseils d'administration des sociétés d'aménagement, notamment la SPLA-IN (Société Publique Locale d'Aménagement)
• Remise à plat complète des pratiques de la fabrication de la ville, du métier
d'aménageur (institutions et opérateurs).
• Faire appel à l'expertise d'usage, c'est à dire la capacité de ceux qui ont l'usage de quelque chose (un espace, un service, un transport, un équipement...) d'en repérer les faiblesses et de proposer des améliorations
• Expérimenter l'expertise d'usage dès le début de la mandature (l'inscrire dans les cahiers des charges des appels d'offres).
1. Renforcer les liens avec les structures d'insertion, les acteurs de l’IAE et les structures impliquées dans la transition écologique pour créer un écosystème tourné vers l’emploi durable, respectueux des droits humains et de l’environnement.
2 : Mettre en place une politique de l'emploi et de l'insertion plus offensive, en intégrant des dispositifs ou expérimentations pouvant accompagner la montée en compétence des personnes
3 : Devenir un acteur de l'insertion des personnes et de la transition
Par une politique cohérente et concertée d'aménagements dédiés
Favoriser les lieux d’éducation populaire pour que les citoyen.nes et notamment les enfants et les jeunes « construisent » ensemble leur territoire.
Favoriser l’organisation de manifestations culturelles et conviviales pour animer les territoires.
Les plus protégés sont souvent les plus aisés !
Les formations aux gestes qui sauvent se développent dans les écoles et dans le quartier grâce à l'association PREVISC. Nous avons besoin d’un lieu de formation gratuite permanente et souple pour pouvoir renforcer ses compétences et s'exercer régulièrement selon ses besoins..
Le matériel scolaire (papier, feutres, crayons etc.) doit être fourni intégralement par la Mairie : une hausse du budget par élève, avec une réévaluation du « bonus » aux zones prioritaires (actuellement, le bonus est de 3€ par élève) sera décidée en concertation avec les équipes pédagogiques.
Les délais d’approvisionnement des fournitures scolaires doivent être gérés pour garantir le bon fonctionnement de toutes les écoles
Les marchés pour l’approvisionnement des matériels pédagogiques et autres doivent être revus en concertation avec ceux qui les utilisent et doivent être choisis en toute transparence par la Commission Écoles et Transparence. Des critères d’éco-responsabilité et d’innocuité seront pris en compte.
La liste des critères sera revue avec la commission Transparence avec tout particulièrement l’implication des équipes pédagogiques.
Nous revendiquons qu’un logement vraiment social doit garantir le droit à l’information des locataires, car les affaires de notre bailleur sont aussi les nôtres.
- Organigramme de Grenoble Habitat,
- Nom et contact d'un·e référent·e de secteur,
- Détails des charges personnelles et collectives,
- Grille de délais d'intervention raisonnable,
- Rapports d’activités mis à disposition des locataires,
Expérimenter un système de garantie locative pour les ménages non éligibles au dispositif Visale et au Fonds de Solidarité Logement « accès
Intégrer des représentants de la société civile ( conseils citoyens, etc ) dans les instances techniques et politiques de suivi du Plan Partenarial d’Aménagement et à la gouvernance de la future Société Publique Locale d‘Aménagement d‘Intérêt National.
Nous demandons à la ville de Grenoble de garantir la réhabilitation totale du parc social de la Villeneuve, sans augmentation du paiement des loyers et des charges. Cette réhabilitation permet l'amélioration des conditions de vie des habitants et la réduction de la facture énergétique.
Pour éviter l'éviction des habitants dans les opérations de rénovation urbaine, nous demandons à la ville de garantir le maintien des habitants qui souhaitent rester dans le quartier sans augmentation du paiement du loyer et des charges.
1 : Respecter la dimension sociale de toute politique de logement
2 : Mettre en place un programme local de l’habitat pour favoriser le développement de logements abordables et décents pour tou·tes
3 : Développer des solutions de logement pérennes et d'amélioration des lieux de vie.
Le collectif lyonnais pour la gratuité des transports en commun s’est constitué en Février 2019 afin de répondre à la demande des habitants de la Métropole, frappés par la politique d’austérité qui les atteint dans leur droit d’aller et venir, comme en a témoigné le mouvement des Gilets jaunes, ainsi que pour répondre aux enjeux climatiques. Nous prétendons en effet que c’est une mesure pertinente tant sur le plan social qu’environnemental. Droit fondamental, garant de la liberté d’aller et venir, le transport collectif ne peut être considéré comme une marchandise.
La réduction du trafic routier est une nécessité pour répondre aux urgences environnementale et sanitaire et la gratuité des transports en commun est une forte incitation au report modal. Elle instaure un droit universel à la mobilité des plus défavorisés et participe à l'amélioration de leurs revenus. La gratuité des transports publics permet à tout le monde d'accéder à l'ensemble de la ville et de ses services, facilite la rencontre et le partage. C'est une contribution importante pour rendre effectif le droit à la ville.
Que chaque maire de secteur s’engage à ne pas demander d’expulsion de squat ou de
bidonville
Y associer des représentants de la société civile
A moduler selon les arrondissements à Marseille
o 25 % dans les arrondissements au delà de 20 % de logements sociaux existants ( 3 arrondissement et quartiers Nord)
o 35% dans les arrondissements inférieurs à 20 % de logements sociaux existants (2éme, 8 ème, 9 ème, 10 ème, 12 ème arrondissement)
o 50 % à minima dans les arrondissements inférieurs à 10 % de logements sociaux (1er, 4 ème, 5ème, 6ème, 7ème arrondissements)
- Augmenter le financement alloué pour l’accompagnement des occupants de logements dégradés dans le cadre des opérations type PIG et OPAH/OPAH RU et augmenter les aides destinées à inciter les propriétaires privés
à réaliser des travaux
- Mettre en place un fonds d’avance de la Ville pour permettre aux propriétaires impécunieux de bénéficier des aides de l’ANAH
- S’assurer de la mobilisation du programme « Habiter Mieux » pour lutter contre les passoirs thermiques
Inscription de l’habitat participatif dans les documents de planification urbaine : OAP (Orientation d’aménagement particulières) dans le cadre de nouveaux PLU ou PLUI et dans des PLH (Plan local d’habitat)
Toutes les réflexions, actions, revendications produites par les collectifs depuis la Marche Blanche d’Echirolles en 2012 pour promouvoir la Non Violence devraient être prises en compte. Cette notion de NON VIOLENCE doit devenir un principe éducatif incontournable et que tous les enfants y soient formés à l’école et dans tous les lieux qu’ils fréquentent. Il ne s'agit pas d'enseigner un savoir, une matière de plus, mais d'éduquer à un comportement : apprendre à gérer un conflit, connaître le sens des mots, les règles et les devoirs de chacun, respecter les différences, prôner la coopération, la solidarité, l’entraide, l’empathie…
Pour renforcer la place des enfants dans la transformation de la Villeneuve, nous proposons d'inscrire les enjeux de transition sociale, écologique et démocratique dans le projet éducatif de territoire.
Les institutions doivent agir sur le contenu mais aussi et surtout à la source, en rendant rare les possibilités d’afficher des publicités. Le Règlement local de publicité intercommunal (RLPI) est l’outil de la Métropole de Lyon (et des ses communes) : elle doit s’en servir, et non pas autoriser de nouveaux terrains de jeux aux bâches et aux écrans vidéo (comme c’est le cas dans le projet en cours). En effet, le projet de règlement local de publicité intercommunal prévoit d’autoriser sur de nombreuses zones de la métropole les publicités jusqu’à 40 m² sur les bâches de chantier, dans la limite de 20% de la surface de la bâche (mais jusqu’à 50% pour les chantiers de rénovation BBC, donc potentiellement des bâches de centaines de mètres carrés).
Les panneaux numériques, une aberration écologique et ligne rouge à ne pas franchir !
Ces écrans consomment autant d’électricité que 7 personnes pour leurs besoins quotidiens (hors chauffage électrique). À l’origine, ils étaient équipés de caméras / capteurs d’audience, visant à surveiller les comportement des passants, à des fins publicitaires. Ces capteurs sont capables de reconnaître le sexe, l’âge et de suivre le regard (oculométrie) des voyageurs. Ces capteurs ont été désactivés, suite à la mobilisation des associations, mais les afficheurs ne désespèrent pas de les activer une fois le public habitué aux écrans.
Face aux politiques néolibérales et à la privatisation de services publics, nous demandons à la ville de Grenoble d'interdire les ventes de logements sociaux : le logement n'est pas une marchandise !
Le rôle des Associations des Parents d’Elèves des écoles marseillaises se résument à récolter des fonds pour les activités pédagogiques des enfants. Si nous partons sur une dépense de 40€ pour 80 000 élèves : 3,2 M€ (1,7% du budget de fonctionnement « Enseignement et Formation » de la ville). Le montant 40 € est volontairement élevé, bien en-deçà de la réalité de ce qui est demandé aux parents dans les écoles actuellement.
L'ensemble des améliorations mises en place pour se déplacer à pied, à vélo ou en transport public doit faire l'objet d'information massive notamment via les journaux des collectivités et internet. Des aides au changement doivent être mises en place. (conseil personnalisé, vélo-école, aide à l'achat de vélo, ...). Les usagers doivent être associés aux différentes études dès le départ pour mieux répondre aux besoins.
La plateforme assure le droit du citoyen d’accéder aux informations, tout refus doit être justifié et notifié à la personne, et rendu public. Les demandes et réponses sont libérées et accessibles de toutes et tous de manière aisée. Ce serait une mini CADA.
Ce point est très important, il permet d’ouvrir la porte, et de demander toute information sur le fonctionnement de la ville (par exemple : investissement depuis 10 ans école par école).
Des solutions pour diminuer cette pollution seront proposées (restriction de la circulation routière, piétonisation etc.) en partenariat avec les habitants des quartiers concernés.
1. Une municipalisation du foncier. La pression foncière limite l’installation des paysans et rend plus difficile les transmissions. S’il existait plus d’EPFL possédant des terres dédiées à l’agriculture, cela permettrait de faciliter les installations et les transmissions. La Métro pourrait aussi soutenir la création des fermes municipales dans les communes. Une étude devrait aussi être menée sur les conditions d’installations sur des micro-surfaces .
2. Une aide au développement et à la transformation de la filière. Par des débouchés garantis notamment pour les cantines et la restauration collective pour les petits producteurs. Par une conversion obligatoire des exploitations intensives en subventionnant d’un côté la transformation en bio et en réservant les captages d’eau au bout de 3 ans de l’autre. En contrôlant mieux les marchés de producteurs. En subventionnant les associations de soutien aux projets d’agriculture biologique (Adabio, Addear )
3. Par une aide à l’installation et à la formation des jeunes agriculteurs. Une partie des personnes souhaitant se former ne pouvant le faire car elles ne sont pas prises en charge
La connaissance de ses droits, des procédures de recours et des personnes ressources pour être accompagné est une étape fondamentale pour faire face aux discriminations.
• Reconnaissance de l’islamophobie comme une discrimination
• Création d’un livret info sur les droits des personnes victimes d’islamophobie et de racisme, et sur les recours possibles (où aller, quoi faire…) en cas de discrimination. Assurer une diffusion large et efficace : milieux scolaires, services publics, entreprises, boites aux lettres…
• Allouer plus de moyens aux médiateurs sociaux et aux services d’aide aux démarches administratives.
En partenariat avec les services de l’urbanisme/aménagement et personnel municipal (médiateur) – consultation des comités d’hygiène et sécurité